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Entreprendre : et si on voyait au-delà de la start-up ?

 

L’entrepreneuriat a la côte

 

 

Nombreux sont les étudiants qui rêvent de créer la prochaine start-up qui fera le buzz, le futur concept innovant, le Snapchat moderne ou le nouveau Facebook. Entreprendre fait rêver les étudiants qui s’apprêtent à entrer dans un marché du travail en constante évolution. Avec la liberté qu’il offre et les challenges qu’il réserve à ses acteurs, créer une start-up à succès est le graal pour bon nombre d’entrepreneurs.

Beaucoup de jeunes pleins d’énergie, d’ambition et de créativité souhaiteraient se lancer, mais disent « ne pas avoir l’idée ».

Pourtant, lancer un nouveau projet, créer sa start-up en partant de rien à l’exception d’une idée novatrice, n’est pas la seule forme d’entreprendre. Trop de formes d’entrepreneuriat sont peu connues, alors qu’elles partagent de nombreuses similitudes avec la start-up.

Comment entreprendre quand « on n’a pas d’idée » ? – Montez votre établissement franchisé.

 

 

Créer une franchise est un excellent moyen d’entreprendre lorsque vous « n’avez pas l’idée ». En effet, le concept ne vient pas de vous, mais lancer une franchise est un grand challenge, et est une source d’épanouissement professionnel pour de nombreux entrepreneurs. Cela vous offre l’opportunité de piloter votre propre franchise en rencontrant les différents challenges de l’entrepreneuriat, tout en étant guidé par l’expérience et les codes d’une marque que vous aurez choisie de développer.

C’est le cas de Jérémy Gay, qui a choisi de se lancer, seulement quelques années après son diplôme, dans l’ouverture de boulangeries Ange. La franchise lui permet de bénéficier d’un accompagnement, et d’un certain gage de qualité ainsi que d’une image de marque pour ses enseignes. Aujourd’hui, il possède 6 boulangeries Ange dans la Région Nord et pense en ouvrir de nouvelles dans les années à venir. Pour lui, cette expérience est pleine de challenges : choisir la localisation des enseignes, les quantités à produire, gérer le recrutement et la formation du personnel ou encore adapter continuellement ses produits aux besoins des consommateurs.

Ainsi, entreprendre, ce n’est pas uniquement inventer, c’est aussi réinventer.

 

 

Prenez l’exemple de la restauration : les restaurants sont là depuis des siècles, mais il est possible d’en créer un en 2020. Certes, la période n’est pas la plus propice pour la restauration, mais choisir un lieu, un nom, un décor, un menu ou une ambiance unique, c’est réinventer la restauration pour proposer une expérience unique au client. Il existe des milliers de pizzerias en France, pourtant, le célèbre restaurant La Bellezza a su développer une expérience client unique et devenir ainsi une référence en France en seulement quelques années.

Expérimentez l’intrapreneuriat, un challenge à portée de main

 

 

Aussi, l’intrapreneuriat est peu connu alors qu’il représente une autre alternative à la start-up pour innover et mener à bien un projet. Aujourd’hui, de nombreuses entreprises font appel à la créativité de leurs salariés et les poussent à entreprendre des projets en leur allouant des ressources comme des fonds ou du temps. C’est le cas de Décathlon, où la culture d’entreprise favorise l’innovation. Ainsi, Shareathlon, une plateforme solidaire de prêt de matériel sportif, est née de Clément Hostache, un chef de projet chez Décathlon. Il est notamment parvenu à lever 20 000 euros de financements internes. Shareathlon prouve qu’il est possible d’entreprendre même lorsqu’on est salarié d’une grande entreprise, pas besoin de quitter son job pour lancer son projet !

La Covid, un frein pour l’entrepreneuriat ?

 

 

Certes, la crise actuelle avec la Covid 19 peut apparaître comme peu propice à l’entrepreneuriat, les difficultés économiques rencontrées par les entreprises et salariés sont compliquées. Cependant, au cœur de cette crise, on observe une véritable dynamique entrepreneuriale, avec notamment de nombreux projets solidaires. 1 Lettre 1 Sourire, plateforme qui permet d’écrire des lettres à des personnes âgées isolées en ces temps de confinement, illustre la réussite de certains projets d’entrepreneuriat social en ces temps de crise.  

Aussi, le confinement permet une certaine prise de recul sur son quotidien, confiné, il est plus simple pour de nombreuses personnes de prendre du temps pour construire un business plan, et de nombreuses opportunités se sont présentées dans des secteurs comme la santé ou le digital. En ces temps de crise, entreprendre est un défi de taille mais nous avons besoin d’entrepreneurs pour relancer l’économie, pour créer des emplois, pour dynamiser l’activité économique de nos régions et notre pays. Les start-up y jouent un grand rôle, avec leurs innovations, leurs technologies et leurs idées disruptives.

Toutefois, n’oublions pas ces formes d’entrepreneuriat moins répandues, moins médiatisées, parfois plus accessibles mais tout aussi challengeantes et formatrices pour celui ou celle qui aurait l’énergie et le courage de se lancer dans son projet.

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