Skip links

INTERVIEW START UP : LA MEXICAINE – Comment évaluer la faisabilité et la rentabilité de votre projet entrepreneurial ?

Charlotte Lesage est la fondatrice de La Mexicaine, nous avons pu faire une interview afin d’analyser son parcours.


Entreprendre peut être le projet d’une vie. Motivé par la soif de succès, par une idée qui révolutionne le quotidien, une recherche d’aventure ou encore un besoin d’indépendance dans votre parcours professionnel… tellement de raisons de rêver de monter un jour sa propre entreprise. L’entrepreneuriat connaît en France un engouement particulier ces dernières années. Près de 500 000 entreprises sont créées par an en moyenne.

Seulement, monter sa start-up demande une analyse complète de votre environnement et des paramètres dont dépend la réussite de votre projet :

Comment évaluer la faisabilité et rentabilité de votre projet entrepreneurial ?

Junior-Entrepreneurs, nous sommes sensibles aux questions d’innovation et d’entrepreneuriat. Nous avons à cœur d’accompagner chaque année des start-up et entrepreneurs dans le cadre de la création de leur projet. 

Interview de Charlotte Lesage (Mandat 2017-2018 IÉSEG CONSEIL Paris et IÉSEG promotion 2019) – Fondatrice de La Mexicaine :

Nous retrouvons Charlotte, étudiante IÉSEG et ancienne membre IÉSEG CONSEIL Paris. Aujourd’hui, elle est créatrice de sa propre marque La Mexicaine. La start-up propose des bijoux eth(n)iques fabriqués par des artisans mexicains.

La Mexicaine est une start-up proposant des petits bijoux, pochettes et sacs colorés qui sont fabriqués de façon artisanale, en respectant le savoir-faire des communautés des régions de Guadalajara, Jalisco, Puebla, et Oaxaca.

IÉSEG CONSEIL Paris : Bonjour Charlotte, et merci d’avoir accepté de partager ton expérience entrepreneuriale avec IÉSEG CONSEIL Paris. Tu as créé la Mexicaine en 2018, comment est né le projet ?

Charlotte : « J’étais en échange au Mexique dans le cadre de l’IÉSEG. Lors de cet échange, j’ai beaucoup voyagé et j’ai rencontré des artisans qui réalisent des bijoux magnifiques tissés à la main avec un savoir faire qui se transmet de génération en génération. Je suis tombée sous le charme de cet artisanat. J’ai acheté un collier, que j’ai porté sur une photo partagée sur les réseaux sociaux. Beaucoup de mes amies ont apprécié ce bijou et m’ont demandé de leur en rapporter un.

J’avais toujours voulu créer mon entreprise. J’avais monté un business plan d’un projet qui n’avait pas fonctionné, et que je n’avais pas continué. J’ai saisi une opportunité en voyant la demande, j’avais du temps, c’était le moment de sauter le pas.

J’ai alors effectué une étude de marché, monté mon site, et j’ai investi dans l’achat d’un certain nombre de bijoux. En trois mois, il ne m’en restait plus un seul, j’ai alors tout mis en place de façon pérenne. J’ai créé de réelles relations avec les artisans, en cherchant des façons d’acheminer les stocks, en organisant des ventes, et enfin, en alimentant mon site internet. »

Quel secret partagerais-tu pour réussir son aventure entrepreneuriale ?

« L’entrepreneuriat permet d’avoir un projet qui nous correspond et d’avoir des paillettes dans les yeux. En créant ma propre start-up j’ai trouvé quelque chose qui m’anime et me passionne. Je suis à fond dans le projet. Être passionné par son projet est l’une des clés de la réussite.

Bien s’entourer est une autre clé de la réussite. Par exemple avec mes amis et mon associé qui me soutiennent et sont pleinement investis dans mon projet. »

Qu’est-ce que la Junior-Entreprise de IÉSEG CONSEIL Paris t’as apporté pour La Mexicaine ?

« La rigueur et les process assimilés lors de mon expérience en Junior Entreprise ainsi que les formations du mouvement des Junior-Entreprises que j’ai pu suivre ont été également bénéfiques.

Il y a aussi un processus de formation continue que je peux retrouver dans l’entrepreneuriat. En effet en Junior-Entreprise, il y a un passage de témoin entre chaque mandat, c’est un apprentissage régulier et on cherche constamment à se surpasser. »

As-tu été inspirée par d’autres entreprises pour créer La Mexicaine ?

« Perús, une autre start-Up co-fondée par un IÉSEG, c’est aussi une histoire née au cours d’un voyage, et qui a un but social et éthique.

Notre objectif est commun, créer quelque chose de nouveaux, et apporter une pièce d’artisanat qui ne soit pas modifiée et ainsi transmettre l’artisanat local Sud-Américain en France. »

L’aspect RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) est-il aujourd’hui indispensable dans la création d’une start-up ?

« Aujourd’hui les start-up sont basées sur les valeurs des collaborateurs. Des questions sur la quête de sens dans son travail se posent de plus en plus. En effet, je pense qu’aujourd’hui je suis à fond dans mon projet car je sais que je suis utile et j’ai un but final qui est social et éthique, ce qui donne à mon travail plus de sens. Je pense que cela représente un facteur de motivation important. »

Quelles difficultés as-tu rencontrées au cours de ta vie de fondatrice ?

« Beaucoup de surprises, mais essentiellement des surprises positives !

L’étape clé est de constituer l’équipe et c’est un véritable challenge de savoir bien s’entourer. Mon associé et moi-même sommes très complémentaires et c’est important dans une équipe.

Trouver un bon mentor est également un défi. J’ai eu la chance d’être incubée à l’IÉSEG, ce qui m’a bien aidé à commencer et à trouver un réseau et ainsi communiquer avec les autres entrepreneurs. Il ne faut pas rester dans son coin, il y a des milliers d’entrepreneurs qui ont les mêmes problématiques. »

Comment vois-tu la Mexicaine dans 5 ans ?

« Je ne compte pas m’arrêter ici, mais effectivement, je ne connais pas la destination finale de La Mexicaine. Je veux me donner du mal, car c’est un projet qui me tient à cœur. Une grande communauté de femmes me suivent et attendent les nouveautés. Il y a également beaucoup d’artisans qui comptent sur moi.

Je suis en ce moment en stage de fin d’étude, mon rythme est donc ralenti, mais dès que j’aurai finis je compte m’y remettre. Cet été, je ferai tous les marchés du Cap Ferret et de l’Ile d’Yeu avec des ambassadrices et vendeuses. Je suis actuellement en train de planifier la collection d’été et les shootings qui vont avec. Cela ne s’arrête pas et ça n’est pas prêt de s’arrêter, car je souhaite continuer de permettre à toutes les personnes faisant partie du projet de suivre une aventure unique et enrichissante. »

Un petit mot pour la fin pour ceux rêvant de monter leur boîte ?

« OSEZ, soyez audacieux et n’ayez pas peur d’être vous-même et d’aller au bout de vos projets. C’est une chance d’être à l’IÉSEG et d’avoir un cursus qui permet de disposer de temps pour monter son entreprise et concrétiser ses cours, et de pouvoir acquérir des connaissances, via IÉSEG CONSEIL ou l’incubateur par exemple. Monter sa boite c’est l’occasion de monter en compétence et de faire des tas de rencontres positives. »

Merci Charlotte de nous avoir accordé cette interview, nous te souhaitons beaucoup de courage pour ton projet et une longue vie à La Mexicaine !

Oser lancer sa start-up, oui, mais quel est la faisabilité de votre projet ? Sera-t-il viable et rentable ?

IÉSEG CONSEIL réalise chaque année plusieurs études de lancement pour des entrepreneurs ou des start-up qui nous accordent leur confiance. Nous bénéficions depuis la création de notre structure de l’excellence du corps professoral de notre école, l’IÉSEG School of Management, avec lequel nous travaillons conjointement.

Le but d’une étude de lancement est d’évaluer la faisabilité opérationnelle ainsi que la viabilité de votre projet entrepreneurial. Pour ce faire nous suivons une méthodologie que nous adaptons en fonction de vos besoins. Celle ci comporte une recherche approfondie, une analyse sectorielle, une enquête qualitative et quantitative des attentes et besoins des prospects, ainsi qu’un rapport d’analyse avec nos résultats et recommandations.

Selon vos besoins, nos chefs de projets pourront aussi vous conseiller l’élaboration d’un business plan où nous établissons vos prévisions financières, votre stratégie de communication, ainsi qu’une étude de marché ou un benchmarking afin de mieux comprendre comment fonctionne la concurrence dans le secteur visé.

Leave a comment